• Une situation de milliers de pères?

    JEAN-PHILIPPE OU LES DIFFICULTES D’ÊTRE UN PERE EN FRANCE Je m’appelle Jean-Philippe. En 1986 j’ai vécu en concubinage avec Marie-Madeleine, de notre union est née Stéphanie en 1990. Dix ans plus tard en 2000, Marie-Madeleine et moi nous nous sommes séparés à sa demande. Le jugement qui a suivi cette rupture accordait classiquement à la mère une pension alimentaire et à moi, son père, un droit de visite et d’hébergement d\’autant plus aisé que nous habitions dans la même ville (Vienne en Isère). Déjà les horaires pour mon droit de visite n’étaient pas respectés par Marie-Madeleine et j’attendais souvent devant sa porte son retour pour prendre ma fille ou la ramener les week-ends. De même Marie-Madeleine a plusieurs fois abusé en décidant unilatéralement de ne pas me confier notre fille estimant que déjà > ? Alors que c’était tout simplement mon devoir et mon droit de père! C’était aussi tout simplement la loi… Mais Marie-Madeleine ne semble considérer que la loi c’est uniquement sa volonté personnelle et estime que le père n’a que le droit de se taire et de payer. Je garde de notre relation l’image d’une femme ayant des difficultés personnelles et usant à mon encontre d’une forme de violence. Elle me reprochait sans cesse mes relations, ma famille, mes choix religieux et au fond, tout ce que j’étais. Cela n’est pas sans me rappeler une forme de harcèlement moral qui vise à discréditer l’autre, à le rabaisser ceci pour mieux le soumettre à ses changements d’humeur et en somme à sa tyrannie. Ce harcèlement moral est toujours le fait des violences conjugales et précède souvent les coups dans le cas des maris violents. Signalons que Marie-Madeleine a vécu avec un nouveau compagnon, Raphaël. Je me suis moi-même marié de mon côté. Cette séparation aurait pu se dérouler au mieux pour permettre le bonheur de Stéphanie. Pour ma part je suis un adulte et j’ai au fond choisi à un moment donné de vivre avec cette femme. J’en assume donc les conséquences. Le problème c’est que notre fille, Stéphanie, une adolescente de 14 ans, a fait les frais des déséquilibres de sa mère et de sa nouvelle liaison avec Raphaël. En effet elle a été victime de violences physiques de la part du compagnon de sa mère. A partir de juin 2004,j’ai commencé à déposer des mains courantes à la police pour des violences à l’encontre de Stéphanie qui un soir est même arrivée en pleurs chez moi. Ma fille a été examinée par mon médecin de famille et a déposé plainte…puis elle a retiré sa plainte probablement par peur. Quant à mes plaintes à la police ou au tribunal, elles sont restées sans suite. A mes demandes d\’explication téléphonique Marie-Madeleine m’a répondu que ce qui est la meilleure car je suis le père de Stéphanie! A partir de là, les relations ont été de plus en plus tendues avec des interventions assez partiales de la police. Je pense à une inspectrice de police, madame glasson, qui nous a reçu Marie-Madeleine et moi et qui s’est permis des commentaires assez déplacés contre la garde alterné (la loi la permet!) et sur la manière dont le jugement avait fixé le paiement de la pension ! Le 31 mai 2005, j’avais en effet demandé la garde alterné en vue de retirer un peu plus souvent Stéphanie de ce milieu si défavorable. De son côté, Marie-Madeleine, suivant sa stratégie de brouillage puis d’anéantissement de mes droits de père a déposé plainte contre moi pour ! En mars 2006, brutalement, la justice, sourde à mes demandes se réveille. Je suis convoqué par le procureur monsieur Labeaume. A ma grande surprise celui-ci me qualifie de menteur et me menace de me faire jeté en prison (sic) ou de payé 7500 euros d’amende! Tout cela devant mon avocate qui n’a même pas réagi ! Je suis sorti de cet entretien totalement abasourdi! On retrouve là une vraie stratégie de harcèlement moral qui, d’abord pratiquée par Marie-Madeleine s’est étendue à la police et au tribunal de vienne ! Pourquoi harcèlement moral ? 1. D’abord les violences verbales y compris de la part d’agents de l’Etat dont la mission serait plutôt d’être, il me semble, impartiaux dans un conflit familial. 2. En outre je pense à ma fille qui a senti ma totale impuissance à l’aider et qui à même subi le contrecoup négatif de mes tentatives. Je crois qu’elle a pu m’en vouloir et s’est renfermée sur elle même. Aujourd’hui elle a 20 ans et nos rapports sont très difficiles du fait qu’elle est mal à l’aise dans sa peau. 3. Ensuite la passivité des institutions pour améliorer la situation de ma fille suite à mes plaintes répétées. On ignore superbement tout ce qui vient contrer mon ex-compagne Marie-Madeleine ! Justice et police me semble partisanes ! 4. Cette même Marie-Madeleine ne répond jamais à mes courriers au sujet de notre fille et répète que l\’éducation de ma fille alors que, par ailleurs, elle tient beaucoup à ce que cela soit elle qui reçoive la pension à la place de notre fille devenue majeure. 5. En mai 2010, ma fille devrait, selon la loi, recevoir elle même la pension pour la poursuite de ses études. J’en fait la demande auprès du tribunal de vienne. Le jugement n’arrive que fin décembre 2010. Sept mois plus tard ! Il a fallu sept mois, bien des frais (avocats,…) et beaucoup de soucis pour obtenir que…ma demande de versement directe ne soit même pas discutée par le tribunal. Que faire ? Appel ? Encore des frais !! Encore des alarmes et des soucis ! Je suis écœuré
    jean-philippe